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Digue de Port Saint Louis, bouches du Rhône, 10MWc
Type d’installation : centrale solaire photovoltaïque au sol - Installation sur le contrefort sud du talus dans une pente à 20°
Le déclassement du canal d'Arles à Fos dans les années 1970 ne permettait plus la liaison depuis le Grand Rhône vers le port de Fos-sur-Mer. Afin d'acheminer les navires et de leur éviter le passage de l'embouchure du Rhône, le Grand Port Maritime de Marseille ouvre en 1984 une liaison directe du Rhône à Fos, au gabarit international.
Lors du creusement du canal, la terre issue du déblai est déposée tout le long de cette portion de 2 km afin d’ériger un talus sur la partie nord. Ainsi, la navigation sera protégée les jours de Mistral. En 2005, la face nord du talus accueille les 25 éoliennes de la société Mistral Energie (acquis par la CNR en 2018) cumulant une puissance installée 21.25 MW. En 2013, le Port de Marseille Fos lance une consultation publique afin de choisir un opérateur pour développer une installation photovoltaïque sur la face sud du talus. Notre partenaire est retenu.
Le projet alors prévu doit correspondre aux différentes classifications de la zone et en particulier répondre aux critères de la Loi Littorale. Solarcentury et son partenaire ont travaillé en collaboration étroite avec le GPMM, afin de présenter les meilleurs arguments à la DDTM et DREAL de la zone et identifier les zones d’implantation.
Particularité du développement :
Ce type de projet parait évident après l’implantation d’éoliennes sur le même talus. Pour autant il réside plusieurs difficultés : La Loi littorale et l’insertion paysagère et environnementale.
Nous avons surmonté la première difficulté après une analyse juridique du PLU de la zone et des constructions existantes. Le montage du dossier a permis de présenter une implantation répondant en totalité aux règles de la zone et a été ainsi validé par la DDTM.
L’insertion paysagère et environnementale a été travaillé par de nombreuses concertations sur le terrain avec les différents acteurs de la zone et association ( Chasseurs, pêcheurs, utilisateurs du canal, campeurs, associations de défense de l’environnement ...). Il s’est dégagé un projet avec des zones de « respirations » écologiques dont le séquencement favorise la conservation des espèce animales et végétales mais aussi une meilleure intégration visuelle lointaine.