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Accélérer le développement des énergies renouvelables dans l'habitat : une nécessité

19/07/2017  |   |   | 

La semaine européenne du développement durable est l’occasion de rappeler les progrès accomplis et les efforts qu’il reste à fournir pour massifier le recours aux énergies renouvelables chez les particuliers. Aujourd’hui, l’habitat représente encore 30% de la consommation énergétique de notre pays. Il est donc important de baisser cette demande et d’accroître l’intégration des énergies renouvelables dans les logements.

Même dans un logement bien isolé, les besoins d’eau chaude et d’électricité restent incompressibles. Les énergies renouvelables apportent des réponses multiples à cette nécessité grâce à une panoplie de solutions : pompes à chaleur, chauffage au bois, solaire thermique et photovoltaïque, réseaux de chaleur. L’ensemble de ces solutions sont soutenues par les pouvoirs publics à travers un crédit d’impôt, une TVA réduite, des programmes de subventions de l’ANAH ou des collectivités locales et un tarif d’achat de l’électricité.
 
Par ailleurs depuis 2014, les particuliers utilisant des énergies fossiles – gaz et fioul – sont assujettis  à une « taxe carbone » appelée contribution climat énergie, dont l’augmentation est prévue dans la loi de transition énergétique. Elle ne se voit pas sur la facture car elle est intégrée à la ligne TICPE (taxe intérieure de consommation sur les produits énergétiques) ou TICGN (taxe intérieure de consommation sur le gaz naturel). Inscrite dans la loi relative à la transition énergétique pour la croissance verte, cette taxe s’élève cette année à 30,50 € par tonne de carbone. Elle atteindra 56 € la tonne en 2020, et 100 € en 2030. En 2020, pour une maison neuve qui consomme 5 000 kWh/an, cela représentera près de 70 €/an.
 
Cette même loi prévoit que les propriétaires des logements privés les plus mal isolés (catégorie F ou G) devront réaliser une rénovation énergétique d’ici 2025. L’objectif à long terme est plus ambitieux : il s’agit d’atteindre un parc immobilier 100% Bâtiment Basse Consommation (BBC) en 2050, soit une catégorie C ou supérieure. Les énergies renouvelables ont toute leur part à jouer dans ce nouveau défi. En effet, elles permettent une réelle amélioration de la performance énergétique du bâtiment. Par exemple, dans une maison chauffée à l’électricité, la solution la plus simple reste le chauffage au bois. En effet, la loi sur l’air impose, depuis septembre 2006, que toutes les maisons neuves chauffées à l’électricité disposent d’un conduit de fumée pour permettre le raccordement d’un appareil de chauffage au bois.
 
Pour accélérer l’intégration des énergies renouvelables dans l’habitat, le SER porte plusieurs mesures, parmi lesquelles la valorisation du crédit d’impôt transition énergétique alloués aux solutions renouvelables. Actuellement, pour la rénovation des bâtiments, le solaire thermique, le bois domestique, la géothermie sont en concurrence directe avec les solutions d’énergies fossiles subventionnées, qui nécessitent moins d’investissement mais se révèlent plus chères sur le long terme. Dans un contexte de prix très bas des énergies fossiles, un crédit d’impôt transition énergétique favorisant ces équipements par rapport aux énergies fossiles rendrait les énergies renouvelables plus attractives.

« Le secteur du bâtiment qui n’accueille aujourd’hui que 16 % de chaleur de source renouvelable constitue un enjeu majeur pour la réduction des émissions de gaz à effet de serre. Compte-tenu des objectifs que la France s’est fixés en matière de développement de chaleur renouvelable à l’horizon 2020 – 33 % de la  consommation finale de chaleur –  il est important d’aider encore davantage les particuliers à faire le choix des énergies renouvelables », déclare Jean-Louis BAL, Président du SER.

Merci à @enr.fr